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Vincent Fournier : « Les entrepreneurs doivent s’entraider »

Qu\’est-ce qu\’un entrepreneur selon toi ? 

Selon moi, un entrepreneur, c’est un passionné, un fou, un enragé, un amoureux, un indépendant, un créatif… Mon activité me permet de rencontrer chaque jour d’autres entrepreneurs dans toutes les régions de France et je m’inspire de leurs expériences. Ces entrepreneurs font souvent vivre des petites structures, ils ne comptent pas leurs heures, ils tombent et se relèvent, ils tombent encore et se relèvent encore, jusqu’à ce qu’ils trouvent la voie qui leur convient.

Comment es-tu devenu entrepreneur ? 

En 2004, j’ai fondé un premier un club d’affaires pour répondre à mon besoin professionnel : je venais d’arriver dans la région de Toulouse et j’avais besoin de développer mon réseau. Alors à chaque rencontre, je demandais « Comment puis-je vous aider ? ». Et je mettais ensuite en contact la personne qui avait un besoin particulier avec la personne qui pouvait y répondre. En 2017, après de longs mois de réflexion et quelques tests, j’ai transformé le modèle économique, c’est devenu le réseau des clubs d’affaires Protéine avec 54 clubs dans toute la France et une dizaine de clubs en cours de création à ce jour.

Comme le disait Jean-Paul Gaultier « J’ai plongé dedans tête baissée et j’ai appris à nager après ». Il n’y a pas d’école de chef d’entreprise ! Il faut se lancer et se confronter à la réalité de l’Urssaf, du RSI, etc. pour comprendre ce qu’est la gestion d’entreprise. Maintenant, je ne pourrais plus revenir au salariat. Car, même si la gestion de société, c’est d’abord des contraintes, il reste une proportion de plaisir qui masque largement ces contraintes.

Quel message veux-tu faire passer aux entrepreneurs ? 

Mon message, c’est que les entrepreneurs doivent s’entraider. Si on reste chacun dans son coin, c’est plus difficile. Alors que si on se met en réseau, on est plus forts. Ça fait 14 ans que je porte cette vision à travers mon réseau. Un conseil : si un chef d’entreprise se sent seul, il doit se rapprocher d’un club d’affaires.

Je note aussi un développement de l’entrepreneuriat au féminin. Il y encore 5 ou 6 ans, les femmes ne représentaient que 10 % des chefs d’entreprise dans notre réseau. Actuellement, les femmes forment le tiers de nos membres. On sent un besoin chez certaines femmes de se retrouver entre elles, sans hommes. Nous sommes donc en train de réfléchir à des clubs exclusivement féminins.

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